Gaël DUPONT, agriculteur et viticulteur dans la Marne, nous explique quels sont les avantages du pulvérisateur iXtrack T4 Kverneland et pourquoi il l’a choisi pour son exploitation.
« Bonjour, je m'appelle Gaël Dupont, je suis agriculteur viticulteur dans la Marne, à Reuves. On est sur une exploitation polyculture et on essaie de les faire en agroécologie. C'est-à-dire qu'on fait encore des phytos mais de moins en moins et on utilise de plus en plus de matières naturelles, des extra-fermentés, des décoctions, des choses comme ça. L'intérêt est d'utiliser de moins en moins de phytos sur notre exploitation, on va essayer d'aller sur une certification HVE 3 et pourquoi pas à terme en bio. »
« Malgré une conversion vers le bio, le pulvérisateur s'avère de plus en plus utile car pour épandre les produits de manière naturelle, il faut avoir plus de possibilités et de capacités. Il y a des produits qu'on va mettre à très faible dosage, à 58 litres par hectares et d'autres qu'on va mettre à 250 litres où là il faut de la masse, c'est du volume. Donc il faut un outil très polyvalent et performant parce que les moments d'application sont aussi très importants. Vu qu'on travaille avec du naturel, il faut, des fois, qu'en deux heures, se soit épandu. »
« Le projet d'investissement du pulvérisateur a commencé il y a 4 ans donc à l'époque, on avait évoqué plusieurs constructeurs et ça s'est porté sur Kverneland. Parce qu'ils nous ont proposé un projet de développement d'un nouveau produit et parce qu'avec mon collègue, on avait pas mal de requêtes. On voulait un rinçage automatisé, du buse à buse et tout ça, donc ils ont développé un nouveau produit. Et en partenariat, on l'a testé pour voir ce qui allait et les améliorations possibles. Et deux ans et demi après, il est sorti celui de série comme aujourd'hui. Donc celui-là, il a un an. En surface réalisée avec, on a fait un peu plus de 5000 hectares. »
« Avec le pulvérisateur, on roule, en vitesse de travail, vu qu'il y a le suivi de sols, entre 12 et 18 km/h. Donc à 18 km/h, ça fait un hectare à la minute. Quand on est à haute vitesse, même dans des champs un peu compliqué, ça suit très bien. Dans des champs "extrêmes", on remet 10 ou 20 centimètres de plus parce que la rampe fait 36 mètres de large donc elle toucherait à une extrémité. »
« Sur ce pulvérisateur, on a le buse à buse. Ils nous l'ont proposé en test et ça nous intéressait fortement car on a plein de champs en pan coupé pour éviter les recroisements. Donc là, c'est un buse à buse électrique avec circulation continue donc ça marche super bien, on n'a plus aucun recroisement. Comme on fait de l'azote liquide, on n'a plus aucune verse dans nos champs et puis, surtout, le gros avantage c'est qu'on tombe toujours juste parce qu'on réalise la surface exacte de la parcelle. Il n'y a pas de recroisements. »
« Sur ce pulvérisateur, un des critères de choix a été la profondeur du bac d'incorporation. Certains concurrents avaient des tout petits bacs et ça ne me faisait pas rêver. Donc celui-là est profond et marche avec un venturi et il aspire beaucoup de débit. Donc quand on fait des extra-fermentés, je mets ma cuve de 1000 litres juste au-dessus, j'ouvre et ça suit largement le tuyau qui fait à peu près 100 litres à la minute. Donc ça c'est bien car on gagne du temps au remplissage. »
« En cabine, on a l'IsoMatch Tellus, un grand écran coupé en deux. Donc en haut, on a toute la partie guidage et gestion des buses à buses et en bas, on a toute la gestion du pulvérisateur et de la rampe. Après, on a un joystick qui regroupe toutes les fonctions que l'on veut vu qu'il est paramétrable et on met n'importe quelles fonctions où l'on veut. Donc on a une main sur le pulvé, ça se fait vraiment bien. Il y a de la visibilité, c'est l'avantage d'avoir un grand écran. »
« Si c'était à refaire, oui on referait pareil. On en est très satisfait donc je ne vois pas pourquoi on reprendrait un autre modèle. »