Il est important de le préserver !
Penser comme les agriculteurs est dans notre ADN. Ole Gabriel Kverneland, notre fondateur, a toujours mit un point d’honneur à comprendre les défis de l'agriculture de l’époque pour apporter une réponse à la hauteur de ceux-ci !
Situé au cœur d'une région agricole, un grand nombre d'employés de l’usine Kverneland sont également agriculteurs. Que ce soit dans les départements R&D, les chefs de produits, les agronomes. Certains sont même des champions nationaux et mondiaux de labour.
Nous avons donc toujours à cœur de comprendre les défis de l’agriculture d’aujourd’hui et de demain et d’y répondre en apportant des solutions viables.
Kverneland Group se concentre sur le développement de solutions qui favorisent la gestion durable des sols et améliorent la productivité
Le labour est une pratique agricole fondamentale pour la gestion des graminées résistantes, particulièrement celles qui ont développé une résistance aux herbicides. Son efficacité repose sur un principe simple : enfouir les graines des mauvaises herbes à une profondeur où elles ne pourront pas germer, réduisant ainsi leur impact sur les cultures. Toutefois, pour maximiser les bénéfices du labour, il est essentiel de maîtriser les réglages de la charrue.
Le principal avantage du labour est sa capacité à enfouir les graines des graminées à une profondeur d'au moins 5 cm. À cette profondeur, les conditions ne sont plus favorables à la germination, ce qui limite considérablement l'émergence des plantules.
Pour obtenir un bon retournement du flux de terre, les réglages de la charrue doivent être optimisés. Une charrue mal réglée risque de ne pas enfouir correctement les graines, laissant une partie d'entre elles à des profondeurs plus superficielles où elles peuvent encore germer. Un réglage optimal permettra un retournement complet du sillon, garantissant une bonne efficacité sur les graminées.
L'efficacité du labour sur les graminées persistantes est particulièrement notable dans les systèmes de labours rotatifs, pratiqués tous les 3 à 6 ans. Ce type de labour permet de perturber le cycle de vie des mauvaises herbes, empêchant l'accumulation de graines viables à la surface du sol. En revanche, des techniques comme le semis direct peuvent favoriser l'accumulation de graines en surface, augmentant ainsi le risque d'infestation.
En conclusion, le labour, lorsqu'il est correctement réalisé avec des réglages précis de la charrue, reste une méthode efficace pour gérer les graminées persistantes. En enfouissant les graines à une profondeur où elles ne peuvent pas germer, le labour permet de limiter l'infestation des champs et de maintenir des conditions optimales pour les cultures. Pour maximiser cet effet, une attention particulière doit être accordée aux réglages de la charrue afin d'assurer une inversion complète du sillon et une efficacité maximale.
Sources :
AHDB, Gestion intégrée du ray-grass | AHDB
BASF, Le labour, une méthode agronomique qui limite la levée des adventices
Labour profond à superficiel avec tous les versoirs Kverneland
Le labour représente une stratégie agronomique clé face à la dépendance croissante aux produits phytosanitaires, en contribuant à une gestion plus durable des cultures. En perturbant la surface du sol, le labour modifie le milieu de croissance des adventices et des maladies, réduisant ainsi la pression de sélection qui favorise l'apparition de résistances et d'infections.
En premier lieu, le labour aide à enfouir les résidus de cultures et les graines d’adventices, diminuant leur capacité à germer et à se développer. Cette incorporation des résidus végétaux perturbe les cycles biologiques des adventices et des pathogènes, ce qui peut réduire la nécessité d'applications répétées de produits phytosanitaires pour leur contrôle. Cette technique agit de manière préventive en diminuant les populations d'adventices et en limitant les foyers d’infection dans le sol.
De plus, le labour favorise une meilleure aération et une amélioration de la structure du sol, ce qui peut renforcer la santé des cultures et leur résilience face aux maladies. En facilitant l’infiltration de l’eau et la circulation de l’air, le labour contribue à un sol plus homogène et mieux préparé pour les cultures, réduisant ainsi les conditions favorables à la prolifération des pathogènes. Par conséquent, les besoins en traitements phytosanitaires peuvent être diminués, ce qui réduit les risques environnementaux et les coûts associés.
En intégrant le labour dans une approche de gestion intégrée des cultures, les agriculteurs peuvent diversifier leurs méthodes de contrôle des nuisibles, réduisant ainsi leur dépendance aux produits chimiques. Cette approche combinée optimise la fertilité du sol, améliore la structure et encourage une gestion plus durable des cultures. En somme, le labour offre une alternative précieuse et complémentaire aux traitements phytosanitaires, contribuant à une agriculture plus respectueuse de l’environnement et plus résiliente face aux défis phytosanitaires.
Sources :
ARVALIS, Protection intégrée des céréales.
CHAMBRES D’AGRICULTURES, Rapport annuel 2022
Le labour réduit davantage les émissions de CO2 que les autres méthodes de travail du sol.
Le labour, en retournant les couches superficielles du sol, induit une libération immédiate de CO2 par l'activation des processus de minéralisation de la matière organique. Toutefois, il joue un rôle clé dans le cycle du carbone en favorisant l'enfouissement des résidus végétaux, ce qui contribue à la formation de complexes organo-minéraux et à la stabilisation du carbone dans le sol à long terme.
Dans un système agricole bien conçu, le labour peut être harmonisé avec des pratiques agroécologiques, telles que les rotations de cultures et les couverts végétaux, pour optimiser le bilan carbone des sols. En améliorant la structure du sol et en augmentant la capacité de rétention d'eau et de nutriments, le labour participe à la résilience des agroécosystèmes face aux aléas climatiques. Ainsi, lorsqu'il est utilisé de manière raisonnée, le labour peut s'inscrire dans une stratégie de gestion durable du carbone, conciliant productivité agricole et atténuation des émissions de gaz à effet de serre.
Sources :
INRAE, Stocker du carbone dans les sols
Le labour joue un rôle fondamental dans la gestion de la structure du sol, influençant directement la productivité agricole et la santé des écosystèmes. Lorsqu'on procède au labour, le sol est travaillé et aéré, ce qui améliore sa porosité. Cette aération est cruciale pour l'infiltration de l'eau et la circulation de l'air, facilitant ainsi l'accès des racines aux nutriments et à l'oxygène. En effet, un sol compacté peut être comparé à une éponge saturée d'eau, où l'infiltration est limitée. Le labour, en redistribuant les particules du sol, permet d’améliorer la capacité du sol à absorber et retenir l'eau.
En incorporant les résidus végétaux dans les couches superficielles du sol, le labour enrichit le profil pédologique en matière organique. Cette incorporation favorise la formation de complexes organo-minéraux stables, essentiels pour la fertilité à long terme. Ce processus est comparable à l'ajout d'engrais naturels qui nourrissent le sol et contribuent à une meilleure structure.
En optimisant la structure du sol, le labour réduit également les risques d'érosion. Un sol bien structuré, grâce à la stabilisation des particules et à l'amélioration de la cohésion du sol, est moins susceptible d'être emporté par le ruissellement. Ce phénomène est essentiel pour maintenir la fertilité du sol et prévenir la perte de ressources vitales.
En somme, le labour, lorsqu'il est correctement géré, joue un rôle crucial dans l'amélioration de la structure du sol. Il favorise l'aération, enrichit la matière organique, prévient la compaction, et réduit l'érosion. Ces effets combinés contribuent à une gestion durable des sols, essentielle pour assurer la productivité agricole et la santé des écosystèmes à long terme.
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